Bien qu’elle ne soit qu’1/8e arménienne, Lindsay Peckham s’est toujours sentie profondément attachée à son héritage arménien, grâce notamment à l’étroite relation qu’elle entretenait avec sa grand-mère paternelle. Très tôt, son père lui a aussi inculqué la fierté d’être arménien et lui racontait souvent de fascinantes histoires sur son arrière-grand-père arménien.
Lindsay habite à 30 minutes au sud de Watertown, une ville du Massachusetts où vit une grande communauté arménienne. Avec sa grand-mère, elle a appris à faire la cuisine arménienne et régulièrement, elle se rend à Watertown avec sa famille pour acheter les ingrédients nécessaires à la préparation des biscuits arméniens aux amandes, de gâteaux à la noix de muscade et du traditionnel choreg.
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Après la mort subite de sa grand-mère en 2012, Lindsay s’est mise en quête d’un programme qui puisse lui permettre d’entretenir le lien avec ses origines arméniennes. Après la naissance de sa fille Lila, il lui fallait un cursus assez flexible pour s’adapter à son emploi du temps de jeune maman travaillant à temps partiel au Collège Quincy. Lorsqu’elle a découvert l’Université Virtuelle Arménienne, elle a tout de suite su que c’était ce dont elle avait besoin.
Au départ, Lindsay était surtout intéressée par la culture arménienne, et c’est ainsi qu’elle a décidé de s’inscrire aux cours d’architecture de l’UVA. « Quand j’ai commencé, je ne connaissais rien à l’architecture et je ne savais pas trop à quoi m’attendre », dit-elle. « Mais, à la fin du cours, j’avais une vraie passion pour l’architecture, et en particulier pour les églises arméniennes ». Par la suite, Lindsay s’est aussi inscrite aux cours de la musique et fut été très touchée par le compositeur Komitas et son histoire. Elle continue de l’écouter aujourd’hui et se demande parfois si son grand-père l’écoutait aussi de son temps.
Comme personne dans sa famille ne parle arménien, Lindsay appréhendait beaucoup à l’idée de se lancer dans l’apprentissage de la langue. Cependant, grâce à sa détermination et à sa fructueuse collaboration avec Ani, son instructrice en ligne, elle a finalement décidé de s’inscrire aussi aux cours de langue. A présent, elle suit les cours d'arménien occidental, niveau intermédiaire. Pour elle, « l'alphabet était certainement la chose la plus difficile à apprendre car il est complètement différent de l'anglais. C’était dur au début, mais maintenant je l’adore ! Parfois, j’apprends même des mots à ma fille de deux ans ! »
Lindsay vient de terminer de lire « Les jardins de Silihdar » de Zabel Essayan. Cette lecture l’a tellement fascinée qu’elle prévoit de suivre un jour les cours de littérature arménienne.
Avec le temps, Lindsay est devenue très attachée à l’UVA et tout particulièrement à son instructrice en ligne : « L’UVA est comme une famille pour moi et j’ai vraiment de la chance d’en faire partie. » Elle parle avec admiration de son instructrice en ligne : « Je n’aurais pas pu rêver mieux. Ani est devenu une amie très proche. Elle m'a appris énormément de choses et elle est toujours là pour moi si j’ai une question ou un problème ».
Même si elle ne prévoit pas de visiter l'Arménie dans l’immédiat, elle compte bien réaliser son rêve un jour : rencontrer Ani et toute l'équipe de l’UVA, ainsi que son correspondant à qui elle écrit depuis 17 ans!
Maintenant que Lindsay reconnaît et comprend l'arménien (écrit ou parlé), elle se sent plus en confiance et sait que sa grand-mère serait fière de savoir qu'elle suit des cours d’arménien. La dévotion de Lindsay à ses racines va encore plus loin : elle entend transmettre son identité arménienne à sa fille en lui faisant découvrir la langue et la culture arménienne… et en savourant du choreg fait maison !
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