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Inspiration d’un moment
« Lorsque je cherchais des programmes auxquels m’inscrire, l’UVA de l’UGAB était l’option la plus pratique, offrant de la flexibilité » - Razmig Tanashian 03/18/2025

Razmig Tanashian, un ingénieur logiciel de 27 ans originaire de Los Angeles, aux États-Unis, a grandi dans un foyer arménophone. Jusqu’à son adolescence, il était même inscrit à une école arménienne du samedi. Autrement dit, il a parlé la langue toute sa vie.

 

Cependant avec le temps, il a remarqué que ses compétences en lecture et en écriture s’affaiblissaient en raison du manque d’exposition à un environnement d’apprentissage régulier. Au début de l’année 2024, Razmig a décidé de prendre les choses en main en s’inscrivant au cours de langue arménienne proposé par l’Université Virtuelle Arménienne (UVA) de l’UGAB.

 

Un an plus tard, nous avons interviewé Razmig pour discuter de l’impact de l’apprentissage de la langue sur son identité et de son expérience au sein de l’UVA.

 

Y a-t-il une chose en particulier que votre famille a faite et qui vous a aidée à vous connecter à votre héritage arménien ?

 

Mes parents ont inscrit mes frères et moi à de nombreuses activités extrascolaires en plus de l’école arménienne. Je pense que cela a joué un rôle clé dans le maintien de notre identité arménienne et de la langue. Des activités comme la danse arménienne, des cours de piano avec un professeur arménophone et la participation à un camp arménien chaque année nous ont beaucoup aidés. La perte de l’héritage culturel peut se produire très facilement dans la diaspora, mais je suis reconnaissant que mes frères et moi ayons eu la chance de faire partie de ces communautés qui nous ont permis de préserver notre patrimoine.

 

Pensez-vous que l’apprentissage de la langue a façonné votre identité d’une certaine manière ?

 

Je pense que oui. Un jour, j’aimerais enseigner l’arménien occidental dans une école du samedi ici, à Los Angeles. Pour me préparer, je me suis inscrit à l’UVA et j’ai commencé à lire des livres en arménien à mon rythme. Je consomme également beaucoup plus de contenu arménien en ligne, ce qui me permet de rester plus impliqué dans la communauté arménienne locale.

 

Lorsque vous vous êtes inscrit aux cours de l’UVA de l’UGAB, qu’est-ce qui vous a le plus enthousiasmé dans l’apprentissage en ligne ?

 

C’est incroyable de voir que l’UVA propose une plateforme en ligne accessible et facile à utiliser. Lorsque je cherchais des programmes auxquels m’inscrire, l’UVA était la plus pratique qui me permettait d’avoir un emploi du temps flexible, puisqu’il n’y a pas d’horaires de cours stricts.


L’apprentissage d’une langue nécessite une pratique continue. Comment gérez-vous cela avec des cours en ligne à rythme libre ?

 

Je préfère répartir les devoirs hebdomadaires sur plusieurs jours. Cela me permet d’avoir une pratique régulière plutôt que de tout faire en une seule journée, puis de passer une semaine sans lire ni écrire en arménien jusqu’au devoir suivant.

 

Quel conseil donneriez-vous aux parents et aux enfants qui souhaitent préserver la langue arménienne dans leur foyer ?

 

Je pense que la chose la plus importante que les parents puissent faire pour maintenir la langue vivante est de parler arménien en permanence avec leurs enfants. Si un parent commence à utiliser ne serait-ce qu’un peu la langue du pays d’accueil, les enfants auront tendance à se tourner vers cette langue-là. Ensuite, il est essentiel d’inscrire les enfants dans une école arménienne ou à des activités extrascolaires comme une école du samedi/dimanche, des groupes de danse, des cours de musique ou une chorale. Ainsi, ils apprendront et conserveront la langue dans des environnements extérieurs au foyer également. L’idéal serait que l’enseignant parle arménien, car je pense que cela m’a vraiment aidé lorsque j’étais enfant.

 

Razmig a également ajouté que les communautés arméniennes du Liban et de Syrie sont un bon exemple de transmission de la langue aux enfants tout en vivant dans la diaspora. « Même 100 ans après le génocide, elles ont su préserver leur identité et leur langue en créant des communautés avec des écoles, des magasins, des restaurants et des théâtres fonctionnant entièrement en arménien. Lorsqu’on fait partie de communautés comme celles-là, il devient difficile d’oublier comment parler arménien ! » A-t-il déclaré.

 

Les racines familiales de Razmig remontent à Aïntab et Urfa. Ses deux parents ont immigré aux États-Unis dans les années 1980 : la famille de son père depuis Alep, en Syrie, et celle de sa mère depuis Beyrouth, au Liban, en raison de l’instabilité causée par la guerre civile libanaise.